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changements dans l'hébergement

12 Janvier 2007 , Rédigé par Sandrine Publié dans #high tech

Deux articles sur le sujet ont retenu mon attention. Le premier d’actualité, traite d’une « innovation écologique » de Phil Nail :  la diminution de la consommation d’énergie d’un centre informatique par la plantation d’arbres sur son toit !
Le second est une étude sur la demande croissante en ressources de stockage et donc vers une transition du marché de l’hébergement.


De la terre et des arbres pour réduire les coûts de refroidissement des datacenters

Dans LMI du 11/01/2007 - par Cyrille Chausson / Patrick Thibodeau (Computerworld)

Alors que les coûts liés au refroidissement des serveurs des datacenters donnent des sueurs froides aux DSI et aux hébergeurs, un Américain pense que de la simple terre pourrait réduire sa facture de moitié.

Quoi de plus écolo que de planter des arbres sur le toit d'un centre de calculs pour en diminuer la consommation énergétique ? C'est le pari que souhaite tenir Phil Nail, directeur informatique du FAI américain Asio.net.
Son projet, qu'il baptise lui-même "Toit vert" (Green roof), porte sur l'ajout d'une dizaine de centimètres de terre sur le toit du centre pour y planter des arbres résistants en forme de buissons. Le coût : 30 000 $ pour couvrir les 600 m² du centre qui héberge quelque 300 serveurs. Le bénéfice, selon lui, est bien plus sérieux: cela diminuerait de moitié les besoins en refroidissement. Et donc la facture en énergie.

Phil Nail part du principe que la terre préserve la fraîcheur, refroidissant ainsi l'espace qu'elle surplombe. Et de lancer aux incrédules de vérifier par eux-mêmes "Placez y votre main. Vous verrez que ça refroidit".

Ce DSI n'en est pas à son coup d'essai. Sa société utilise déjà les panneaux solaires qui lui permettent de générer 12 kilowatts d'électricité. Suffisamment, selon lui, pour alimenter quelques serveurs et le centre en lumière.

La problématique du refroidissement et les coûts - plus de la moitié des frais d'exploitation - que cela engendre est au centre des préoccupations de nombre de DSI et d'hébergeurs. Aux Etats-Unis, l'EPA (l'agence pour la protection de l'environnement) travaille à un label Energy Star, pour qualifier les serveurs les plus économes. Chez les constructeurs de serveurs, la consommation énergétique, calculée sur le rapport performance par watt, a été l'un des points forts de l'année 2006.


Etude : Vers un renouveau du marché de l'hébergement
Réseaux et telecom du 21/12/2206 par Olivier COREDO

Les entreprises font appel à un centre d'hébergement essentiellement pour assurer « La continuité d'activité ». Cette tendance forte est relevée par une étude menée par le cabinet Markess International, pour le compte de Telehouse, auprès de 30 grandes entreprises Françaises (tous secteurs confondus). La deuxième motivation vient des besoins en électricité et en climatisation (à 35%). La moitié d'entres-elles y voient un véritable challenge pour les années à venir. D'autres raisons les poussent à externaliser cette prestation : consolidation et centralisation des entités, virtualisation des réseaux, rationalisation et standardisation des processus et déploiements de serveurs à lames.


Des prix agressifs ne sont pas un critère de choix

Elles choisissent leurs prestataires essentiellement sur des critères de sécurité (72%), sur la mise à disposition des infrastructures (64%), sur les compétences techniques (64%), sur les compétences techniques (60%), sur les garanties de performance et de disponibilité (60%), sur la localisation du data-center (60%), les références clients et la stabilité financière de l'hébergeur. Les prix agressifs n'arrivent que bien plus loin (48%) !

Reprise de l'investissement

Depuis, le pas si ancien Blackout chez Telecity Redbus , le marché a pris conscience des limites du modèle «100% de dispo à moindre coût ». La pénurie en centres d'hébergement à haute disponibilité se fait sentir. Aujourd'hui, le marché Français se réduit à 5 acteurs : Telehouse, Global Switch, Interxion, IXEurope et Telecity Redbus. Les sites sont en moyenne remplis à plus de 80%. Les acteurs pris dans leur globalité se remettent à investir. Le nombre d'installations devrait passer de 8 en 2006 à plus de 11 en 2007, pour environ 77 000 carrés d'hébergement au total. De 65M euros en 2006, le marché de l'hébergement pur devrait bondir à 95M euros en 2008 pour atteindre 120M euros d'ici 2010.
Méfions-nous cependant des projections. Fin des années 90, les plus grands cabinets tablaient sur une explosion du marché. L'éclatement de la bulle a changé la donne. Entre-temps, le marché s'est réduit comme peau de chagrin et a surtout changé de visage. Il est composé de moins de start-ups et de Telcos, et plus de clients corporate. Il s'est donc terriblement assaini.

A la lecture de cet article, il me semble que  les ressources de stockage s'externalisent pour être mieux protégées par des sociétés extérieures du fait du développement du nomadisme... Qu'elle est aujourd'hui la répartition des investissements interne/externe et qu'elles seront les incidences que cette nouvelle tendance va entraîner en terme d'emploi ? Sachant que l'on parle ici d'euros au m²... où va-t-il falloir déménager bientôt si l'on travaille dans les telco ?Avec ou sans arbre sur son toit ?
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M
Bjr,<br />  <br /> Je me demande s'il existe des immeubles dont le rez-de-chaussé serait occupé par une salle informatique dont la chaleur serait pompée pour chauffer l'air et l'eau des étages supérieurs. Des gens y ont sûrement pensé.<br />  <br /> On pourrait aussi imaginer la construction d'une serre au-dessus de ces centres informatiques dans lesquelles on ferait pousser de jolies plantes qui ne supportent pas le climat de la région. Et faire de cette serre un lieu de conférence, un restaurant... Un mini-réchauffement climatique voulu et utile.<br />  <br /> MH
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S
j'aime beaucoup l'idée de la serre !!!