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Fidéliser ses salariés

4 Mai 2009 , Rédigé par Sandrine Publié dans #Ressources humaines

Fidéliser ses salariés : quels sont aujourd’hui les moyens mis en œuvre par les entreprises, selon une étude internationale de Robert Half Finance & Comptabilité

Dans DAF.INFO


Alors que le contexte économique est à nouveau favorable, les salariés sont tentés par de nouvelles opportunités professionnelles et nombreux sont ceux qui relèvent le challenge de changer d’emploi. Or, comment procèdent les entreprises pour les fidéliser et les retenir ? Quels sont les moyens qu’elles mettent en œuvre ? Combien de temps un salarié reste-t-il au sein de la même société ? Robert Half Finance & Comptabilité a interrogé 2739 Directeurs des Ressources Humaines et Directeurs Financiers dans 9 pays[1]et vous propose de découvrir les résultats de son enquête.


5 à 10 ans d’ancienneté

Aujourd’hui, les employés n’hésitent plus à changer de poste et d’entreprise afin de construire leur carrière. Cependant, combien de temps occupent-ils en moyenne le même emploi ? Globalement, tous pays confondus, 28% des Directeurs des Ressources Humaines et Directeurs Financiers interrogées répondent entre 5 et 10 ans (26% en Italie, 29% en France et en Allemagne, 31% aux Pays-Bas). Ce sont les salariés belges qui sont les plus fidèles à leur entreprise. En effet, 34% d’entre eux lui « accordent » une durée moyenne de collaboration supérieure à 15 ans alors qu’ils ne sont que 7% au Royaume-Uni, 4% en Australie et 1% en Nouvelle-Zélande. Quant à la République Tchèque, elle affiche le taux de mobilité le plus fort : selon 49% des Directeurs interrogées, les employés restent seulement 3 à 5 ans dans la même entreprise. Il en est de même en Nouvelle-Zélande (42%), en Australie (36%) et au Royaume-Uni (34%). Ce sont également dans ces pays où une ancienneté inférieure à 3 ans est la forte : 17% en Australie et en Nouvelle-Zélande, 14% en République Tchèque et 10% au Royaume-Uni (contre 3% en Belgique, 4% en France et 5% aux Pays-Bas).


En France :

§ 4% des salariés restent moins de 3 ans dans la même entreprise,
§ 17% y passent entre 3 et 5 ans,
§ 29% restent entre 5 et 10 ans,
§ 17% affichent entre 10 et 15 ans d’ancienneté,
§ 22% restent 15 ans voire plus…


L’heure est à la fidélisation


Au cours des deux dernières années, les entreprises ont mis en place différents outils pour fidéliser leurs salariés. Globalement, 58% d’entre elles ont élargi la palette de formations et autres cours de développement personnel qu’elles proposent, notamment en Australie (68%), au Royaume-Uni (61%) et en République Tchèque (60%). Pour 37% des entreprises interrogées, la fidélisation rime également avec une plus forte implication des salariés dans la prise de décisions. Elles ont par conséquent pris différentes mesures à ce effet. Tel est le cas en Allemagne (39%), en Italie et aux Pays-Bas (37%). Quant aux rémunérations, 35% des sociétés les ont revues et 30% ont mis en place divers avantages financiers (tickets restaurants, assurances, voiture de fonction…).


En France, la priorité est allée aux :
§ Formations/développement personnel (57%),
§  Avantages financiers (40%),
§  Implication des salariés dans la prise de décision (32%),
§  Révision des rémunérations (25%).


Des politiques à intensifier (voire à créer !)

Selon 65% des Directeurs interrogés, ces politiques de fidélisation devront être revues et adaptées, notamment en fonction du contexte économique. Quant aux entreprises qui n’ont pas encore pris de mesures spécifiques, 25% d’entre elles souhaitent adopter très prochainement une politique de fidélisation afin de retenir leurs salariés.


Olivier Gélis, Directeur Général de Robert Half Finance & Comptabilité, commente : « En France, le marché de l’emploi a connu un brusque revirement en début d’année. Les besoins en recrutements des entreprises ont considérablement augmenté. Cependant, ils portent sur des candidats dotés de compétences et de technicités spécifiques qui, d’ores et déjà, commencent à se faire plus rares sur le marché de l’emploi. Il faut donc savoir les retenir en leur proposant des avantages et des opportunités qui les séduisent. Néanmoins, en matière de fidélisation, il est préférable d’être proactif. Lorsqu’un salarié commence à écouter le chant des sirènes, il est bien souvent trop tard ! ».

[1] Etude réalisée en mai 2006 auprès de 2739 Directeurs des Ressources Humaines et Directeurs Financiers opérant dans des entreprises en France, Allemagne, Belgique, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni, République Tchèque, Australie et Nouvelle-Zélande.
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