FBI : 2007, année terrible de la sécurIT
La victime est majoritairement un homme (75,8%) de 30 à 50 ans, habitant dans un état « techniquement avancé » et à forte population : New York, Californie, Texax, Illinois, Pennsylvanie ou Géorgie. Un homme qui, comparativement à la gente féminine, est généralement à la fois plus crédule face aux tentatives d'escroquerie de type « scam », et dont les habitudes d'achat en ligne sont plus « risquées ». Pour un dollar que perd une femme victime d'un cyberescroc, un homme perdra, lui, 1,6$. Les cyberescroqueries utilisent généralement des vecteurs de propagation connus : e-mail (73.6%) et pages Web (32.7%) sont les mécanismes les plus courants, loin devant le téléphone, les messageries instantanées ou le courrier « papier » traditionnel. Ajoutons que 30 % des pertes déclarées portent sur des sommes situées entre 1000 et 5000 $. Une forte majorité de ces fraudes (60%) est, une fois de plus, liée aux sites d'enchères en ligne : livraison jamais effectuées, escroqueries à l'enchère factice et autres procédés douteux.
L'origine géographie des principaux fraudeurs n'a également pas énormément changé au cours des dernières années. En premier lieu, les pays nativement anglophones : USA, Grande Bretagne, Afrique du Sud, Canada, dans oublier certains pays d'Afrique utilisant l'anglais comme langue véhiculaire : Ghana, Nigéria. Viennent ensuite quelques pays de l'Europe physique : Espagne, Italie, Roumanie, Russie. Se classent en tête de ce triste palmares les USA (63%), le Royaume Uni -15,3%) et le Nigéria (5,7%). La Russie n'occupe que la neuvième place (0,8%). (fichier de 7,5 Mo pour 25 pages). Le nombre de cas ayant faits l'objet d'un dépôt de plainte est constant, constate le FBI. Tout au plus peut on constater une très légère baisse de 0,3% par rapport à l'an passé. En valeur de pertes financières, en revanche, la situation s'est fortement aggravée : un peu moins de 240 millions de dollars -contre 198 millions en 2006-, soit une perte moyenne par victime déclarée de 680 dollars.